Le développement du TC Rail-Route dépend dans une très large mesure de la qualité de service offerte par la ou les sociétés effectuant la traction ferroviaire, c.-à-d. du secteur des entreprises ferroviaires.

Groupes 'Qualité'

Depuis 1999, la Commission Exploitation de l’INTERUNIT (une organisation qui regroupe les entreprises ferroviaires et les sociétés-membres de l’UIRR) a décidé de se préoccuper aussi du dossier ‘Qualité’, notamment par la mise en place de groupes ‘Qualité’. Ceux-ci sont composés de représentants des tractionnaires et des membres de l’UIRR dont l’objectif principal est de contrôler qualitativement les trains directs de TC et de trouver des solutions en cas de difficultés majeures.

Cette collaboration étroite a permis de mettre en place un système de contrôle européen des trains de TC. Avec le soutien actif du Bureau de l’UIRR, un contrôle régulier de la ponctualité (et des causes de retard) des trains de TC a pu ainsi voir le jour par l’élaboration de statistiques harmonisées au niveau européen.

Axes surveillés

A l’heure actuelle, les axes suivants sont soumis à ce contrôle régulier:

• le trafic transalpin (via la France, la Suisse ou l’Autriche)
• le trafic avec la péninsule ibérique (Belgique et Allemagne)
• le trafic avec les nouveaux Etats-membres de l’Union
• d’autres trafics (Belgique-Suisse par exemple)

En 2006, cela a représenté plus de 21.000 trains de TC contrôlés sur 10 corridors de fret importants ou environ 50% du trafic total des sociétés-membres de l’UIRR en transport international non accompagné.

Pour chaque axe et pour chaque sens, les données suivantes sont récoltées:

• relations concernées
• numéros des trains
• nombre de trains ponctuels : un train arrivant avec moins de 30 minutes de retard sur l’heure prévue de la MAD (= mise à disposition de la première unité de chargement sous le portique)
• nombre de trains en retard
  - de 30 minutes à 1 heure
  - de 1 heure à 3 heures
  - de 3 heures à 6 heures
  - plus de 6 heures
  - plus de 24 heures
• causes des retards
  - force majeure (intempéries,…)
  - opérations terminalistiques (portiques en panne,…)
  - opérations ferroviaires (traction/conducteur manquants, grèves internes aux EF,
  travaux,…)
  - autres

Pour des raisons de pertinence de l’analyse et des mesures à prendre, l’UIRR s’emploie à associer les gestionnaires de l’infrastructure (GI) à ces travaux.

Documents correspondants